Deli Sushi : la boite bento qu’il me fallait

Plus d’un mois après cette nouvelle (dernière ?) acquisition de boite bento, je vous présente officiellement la Deli Sushi Orange (trouvée sur Bento&Co, encore et toujours) qui m’accompagne tous les jours au boulot. Sa taille (880 ml) est parfaite (la Muji est vraiment trop petite pour combler mon estomac et la Nami bento plus encombrante), et j’ADORE sa couleur !

Donc pour un fois je me suis appliquée à mettre plein de couleurs pour la remplir. Voila donc la bête, avec lentilles et graines germées (lentilles et pois chiches), roulés de jambon au P’tit Billy et à l’origan (j’adore – 1 min de préparation), salade de crudités, haricots et chou-fleurs vapeur, et bien sûr mes petits pandas … (ils sont pas trop mignons, sérieusement ? mes collègues ont eu l’air desespéré quand je leur ai présenté mes nouveau amis 😦 )

A ses côtés « la boite qui fait la tête » (oui je sais elle me ressemble !) qui abrite sagement ma pomme quotidienne.

Deli Sushi

J’en suis tellement ravie que depuis je n’ai plus rien commandé chez Bento & Co. Mais bon j’avoue qu’une autre Deli Suhi en vert ou bleu me tenterait bien !

Suis-je la seule à avoir pleuré devant « Home » ?

Cela fait maintenant plusieurs semaines que ma plume reste sèche.

Le dernier commentaire m’a bien remuée, et malgré le lavage de cerveau que j’ai subi pour dire que l’aérien c’est l’avenir, que ça réunit les peuples, que ça ne pollue pas tant que ça, je ne me sens pas de me lancer dans une démonstration sur ce blog. Ce site (lobbying des compagnies aériennes) donne pourtant quelques éléments de réflexion (attention, ouvrir grand les yeux pour repérer la mauvaise foi, et le marketing environnemental) .

Il m’est de plus en plus difficile de me clamer éco-responsable, avec mes paniers bio et mon dénigrement de la viande, alors que je promeus chaque jour des machines à polluer.

En regardant le film « Home », face à ses images magiques de notre monde en perdition, j’ai pleuré comme un bébé, à chaudes larmes, pour tout plein de raisons en fait. Parce que jamais mes enfants, ou ceux de mes amis, ne verront les beautés que nous détruisons peu à peu, et parce que je me sens coupable de rester là, avec mes petites actions quotidiennes, sans avoir le courage de tout lâcher pour travailler chez WWF ou Aviation Sans Frontières.

Hôtel écologique en Islande

Dans dix jours, Mr Melting et moi nous envolerons pour l’Islande pour une petite semaine (oui je sais l’avion ça pollue, mais rejoindre l’Islande en bateau, franchement ça nécessiterait une année sabatique).

Pour la deuxième nuit nous avons réservé une chambre à l’Hotel Hellnar (qui a récemment acquis le nom d’hôtel mais qui s’apparente plutôt à une guesthouse) qui se trouve près d’Hellnar sur la péninsule de Snaefellsnes. Le choix de cette guesthouse tenait surtout à sa localisation au bout de la péninsule, au pied du glacier Snaefellsjokull.

Hotel Hellnar

En parcourant le site Internet, j’ai constaté que l’Hôtel Hellnar se réclame un exemple de développement durable: il a reçu le label GREENGLOBE depuis 2002 et ne cesse d’améliorer son comportement écologique et durable (au delà des actions d’économies de l’énergie et de consommation locale, se trouvent aussi les actions sociales, de formation des salariés, d’éducaton à l’environnement, etc). Si tout se passe comme prévu nous y dormirons très bientôt et j’essaierai de voir comment ces grands principes se traduisent dans le quotidien des hôtes et des clients.

En tapant le mot clé « Hotel écologique », j’ai découvert quelques articles intéressants, dont notamment l’article récent de Olivier Demaegt alias Quotidien durable qui présente Xavier Moraga et son hôtel écologique parisien Hotel Gavarni situé près de RadioFrance (Xavier Moraga tient aussi un blog sur le développement durable). Cet article d’Olivier Demaegt présente non seulement les initiatives écologiques de l’Hôtel Gavarni mais aussi l’impact économique direct de ses diverses actions. Comme pour chaque action environnementale, il y a évidemment derrière beaucoup de marketing, mais je trouve podsitif que de telles initiatives puissent être lancée dans notre capitale.

Pour en revenir à l’Islande, j’ai déjà le vertige à l’idée de me retrouver sur cette île au milieu de nulle part, aux paysages lunaires et à la nature si sauvage. Je suis en cours de recherche sur ce pays, au sujet du recul des glaciers, de la responsabilité ou non-responsabilité écologique des habitants. Face à la beauté de leur nature, on supposerait une forte implication écologique des islandais, mais je suis déjà atterrée par le simple exemple de la chasse à la baleine, pour laquelle un moratoire avait été défini pendant 14 ans, et qui a repris en 2003, l’Islande se rangeant ainsi auprès de ces amis chasseurs de cétacés que sont le Japon et la Finlande.

Islande et développement durable, un sujet à creuser ; j’espère en apprendre plus sur place.

Celui dont j’aurai la peau au bureau …

Non je ne vais pas cracher sur un de mes collègues (cette époque est révolue … malheureusement 😉 )

L’objet de ma haine n’est pas un homme, mais un petit envahisseur en plastique: le gobelet. 

Mon ennemi juréEssayer de supprimer les gobelets en plastique dans son service, ou comment se faire haïr par tous ses collègues.

Quand j’ai commencé à faire la promotion des paniers bio ou de l’intérêt de réduire sa consommation de viande, mes collègues ont doucement rigolé, accordant autant d’importance à mes nouvelles lubies qu’au contenu de mes bentos (« elle est sympa Melting mais elle craque un peu quand même non ? »). Mais quand j’ai proposé de supprimer les gobelets en plastique pour le café lors d’une réunion visant à réduire le gaspillage dans notre service, là je suis devenue beaucoup moins drôle. Il y a ceux qui ont refusé « Mais je m’en fous de la planète moi » (et oui j’ai des collègues comme ça), ceux qui ont essayer d’argumenter « oui mais si tu utilises un mug que tu laves à chaque fois ne crois-tu pas que cela va consommer plus d’énergie que recycler ton gobelet, ça se recycle très bien le plastique tu sais », et enfin ceux qui ont dit « oui très bonne idée » et que j’ai retrouvé cinq minutes plus tard un gobelet en plastique à la main.

Alors j’essaie de faire de l’éducatif et quand je suis à la machine à café j’ouvre le placard et propose à mes collègues un mug, que je vais un jour me prendre sur la tête, je sais c’est probable. Dans mon élan professoral je me suis mise à  précher ma théorie au DAF qui m’a gentiment écoutée pour ajouter « mais tu sais que S. fait une étude là-dessus pour voir ce quel impact cela aurait sur nos achats ».

Bénie soit S. : elle a trouvé l’angle qu’il fallait: les sous. Les initiatives environnementales ne sont soutenues que si rentables. Et celle-ci l’est incontestablement !

Et alors ces engagements ?

La semaine dernière, après avoir calculé mon empreinte écologique je me suis engagée à certaines actions pour la réduire, dont la réduction du temps sous la douche, le remplacement de vacances lointaines en avion par des vacances plus proches en train et l’utilisation d’un autocollant anti-pub sur la boite aux lettres.

Pour la douche, nous avons même fait mieux, nous avons installé un petit système entre le pommeau et le flexible pour pouvoir couper l’eau sous la douche sans perdre le réglage de la température.

Pour les vacances à l’étranger, difficile d’annuler le voyage de fin mai en Islande (et puis honnêtement pas envie du tout de renoncer à cette merveille en fait !)

Pour l’autocollant anti-pub,  deux grandes questions : où se déniche le sésame et est-il vraiment efficace ?

stop_pub

Grâce à mon moteur de recherche préféré j’ai trouvé l’image à télécharger et imprimer sur le site du Ministère de l’Ecologie, de l’Energie, du Développement Durable et de l’Aménagement du territoire. Site très intéressant d’ailleurs avec des conseils d’éco-gestes pour réduire son impact écologique au quotidien.

Pour le côté autocollant, on oubliera, ça va se finir à coup de scotch su la boite aux lettres.

Coté efficacité, je ne suis pas certaine que cela empêche Conforama, Ikea, Franprix et les 56 restaurants de sushis de la Rive Gauche d’inonder notre boite, mais en tous cas je suis sure que le Syndic ne manquera pas de nous laisser un mot dans la dite-boite au sujet de la pollution visuelle générée par cette image.

L’écologie est un combat ! 😉

De bonnes raisons égoïstes pour manger bio

Il existe plein de bonnes raisons de manger bio liées à l’avenir de notre terre et à sa preservation; les principales étant rassemblées dans le document des consom’acteurs.

Mais pour nous consommateurs, quels sont les avantages égoïstes à manger bio?

  • 1. Le bio et la diversité

A plus de 27 ans, j’ai en une semaine découvert le chou-rave, le chou pointu et les nèfles grâce aux paniers bio. Ca n’est pas sur les étals du Monop, ni même sur ceux des maraichers parisiens que l’on peut trouver cette diversité. Seule l’agriculture biologique permet de faire (re)découvrir les produits peu à peu oubliés car non standardisés et moins plebiscités que les pommes vertes ou aubergines bien brillantes et cirées car blindées de pesticides.

  • 2. Le bio et son atout santé

Bon, soyons honnêtes, les scientifiques sont assez clairs là-dessus, aucune étude à ce jour n’a clairement mis en évidence un lien direct entre OGM/pesticides et maladies/défaillances du systeme immunitaire. Il est cependant difficile d’affirmer que les 1500 grammes de pesticides et additifs que nous ingurgitons chacun chaque année (selon une etude de l’INRA) n’ont pas de conséquences sur notre organisme. Dans mon cas particulier, j’ai souffert d’une allergie respiratoire assez persistante tout l’hiver (sans arriver à en définir exactement la cause) qui s’est relativement calmée ces dernieres semaines, coïncidant étrangement avec l’augmentation de la proportion de produits bio dans mon assiette. Ceci n’a rien d’un démonstration scientifique je vous l’accorde, mais en tous cas mon corps a l’air d’apprécier.

  • 3. Le bio ça n’est peut-être pas si cher

Je souhaiterais ici casser la grande croyance « le bio c’est pour les bobos aux larges poches ».

Oui si l’on compare produit à produit, le produit bio est toujours plus cher que le produit conventionnel: pour la viande par exemple, le steack bio coûtera entre 25 et 50% plus cher.

Mais la clé est le rééquilibrage des proportions. Botaya l’explique très bien dans son livre « Le Guide de l’Ecofood » je n’invente rien. Oui en achetant des légumes, du riz et de la viande le tout bio donc plus cher on peut arriver à composer une assiette moins chère que l’assiette conventionnelle (riz, légumes et viande non bio). Pas convaincus ? pas clair pour tout le monde? 

La preuve par les chiffres (et oui ca sert aussi à ça un blog : partager sa geekitude).

comparaison-assiettes1

 

Pour revenir au prix de la viande, la chaine de supermarchés Intermarché a lancé récemment une grande campagne publicitaire autour du pouvoir d’achat et des engagements de la marque à offrir des produits de qualité à prix cassés. Un de leurs engagements est d’offrir chaque jour au moins un type de pièce de viande à 1€50.

intermarche

Que mange ce boeuf pour finir à 15€ le kg, c’est-a-dire moins cher que du poulet de batterie? La guerre des prix n’est plus vraiment un avantage pour le consommateur, mais une menace évidente pour la qualité de nos assiettes. On me retorquera que cela permet aux familles modestes de pouvoir s’offrir de la viande chaque jour, mais cela n’est pas nécessaire à notre bonne santé!

Il faut arrêter de raisonner sur le prix de chaque aliment, et penser plus global, remplacer de temps en temps la viande par des légumineuses et des féculents.

Un peu longue mon argumentation mais mon point était de montrer que non, le bio ne revient pas plus cher. Dernier exemple en image, mon bento bio du jour:

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J’estime son coût à moins de 3€50: 1€80 pour le poulet fermier (70g), 50 cts pour le quinoa et 1€ pour tous les legumes (salade, haricots, chou-rave, carottes, salade, tomates cerise). Competitif non ? (meme prix qu’un plat en restaurant d’entreprise, moitié prix d’une micro-salade de Class’Croute les voleurs). Et oui, c’est copieux et nourrissant.

Donc on répète après moi: « le bio, ca ne revient pas plus cher ! »

Félicitations, et merci à ceux qui ont eu la patience de lire jusque là. Je vous souhaite un excellent week-end (oui, je commence à customiser mes bento !)

weekend1

Empreinte écologique, ou combien de planètes brulons-nous?

Aujourd’hui 22 Avril, Jour de la terre, je suis allée calculer mon empreinte écologique sur le site de WWF.

Les calculs sont relativement simples, basés sur des critères tels que l’habitat (isolation, chauffage, lumière), l’alimentation, les voyages personnels (si le modele comptait mes déplacements professionnels, le compteur aurait explosé).

Empreinte

Mon empreinte est énorme: 4.2 hectares; pour relativiser WWF donne aussi les moyennes France (4.9 hectares), USA (9.2 hectares), Afrique (1.4 hectare). Mais si tout le monde consommait comme moi sur Terre, il faudrait plus de 2 planètes ! Comme les Americains il en faudrait presque 5 !Empreintes-fr-us-afrique

Selon WWF, l’empreinte soutenable (que nous devrions viser si les richesses étaient réparties équitablement et si n’etait utilisée que la production annuelle sans toucher aux « réserves ») serait de 2.1 hectares.

Soyons realiste, il est impossible difficile de diviser notre empreinte par deux. Mais WWF propose de tenir certains engagements (reduire l’electricite, utiliser les transports en commun, etc) pour la diminuer en partie.

J’ai choisi les engagements que je n’appliquais pas déjà tous les jours. Voilà mes petits engagements, qui selon WWF peuvent reduire mon empreinte écologique de 10%.

Engagements-wwf

nouvelle-empreinte

Ces calculs et critères peuvent certes paraitre plus que basiques, mais au fond ce sont bien ces principaux points qui influent notre empreinte alors je vais essayer de tenir ces engagements !

Et vous? Quelle est votre empreinte, et quels sont vos engagements ?

Nami Bento

Ca y est, ça y est, ça y est!

Après une trop longue journée et une pièce de théâtre que je ne recommande pas (« Le siècle sera féminin », c’est juste la pièce qui parait durer des siècles …), un petit bijou m’attendait dans ma boite aux lettres: mon Nami Bento commandé il y a moins de deux semaines chez Bento and Co.

Tadam ....

Très (trop?) bien emballé: emballage, papier bulle, boite  en carton, papier bulle, et le voilà qui apparaît.

Nami Bento fermé avec son élastique

Il est ENORME mais c’est pour cela que je l’ai choisi pour ne pas avoir à me restreindre sur les quantités de légumes (restrictions inévitables avec le bento Muji). A moi les salades estivales.

Pour son inauguration, j’ai malheureusement fait avec les restes du frigo:

Inauguration du Nami bento

– étage du haut: salade de haricots verts et fenouil cuits à la vapeur avec du cumin, mini-brochettes tomates cerise et mimolette vieille (de chez Boursault svp)

– étage du bas: riz rond complet et sésame, poulet grillé avec roquette et tomates séchées.

 

Test: Le Campanier

Après avoir testé les services paniers de TousPrimeurs, j’ai voulu renouveller l’expérience avec Le Campanier.

Plus authentique, les fruits et légumes sont livrés dans des grands sacs en papier dans un point relais, dans notre cas une cave à vin près de chez nous. 12 euros le grand sac de légumes d’environ 6kg et 10 euros le sac de fruits d’environ 3-4kg. 

Sac de fruits

Les majeures différences du Campanier avec TousPrimeurs: tout est bio et on ne sait pas le contenu du panier à l’avance; là nous avions 1kg de patate, 1kg de carottes, une salade, deux choux raves (qu’est ce qu on va bien pouvoir en faire?), un chou pointu (meme question), et quatre artichauts. Pour les fruits, 3kg de pommes et bananes et 250g de nefles (encore la meme question).

Mon avis se résume assez vite:

  • Les plus: tout bio, plus authentique que les cartons et fruits étiquetés de tous Primeurs, obligation de découvrir de nouveaux fruits et légumes, moins cher
  • Les moins: la provenance des produits (majorité des légumes venant d’Espagne ou d’Italie) ruine complètement l’effort environnemental !

Origine des légumes

Origine - Fruits

Dans la guerre des paniers frais, je continuerai ma quête, pour trouver celui qui sera bon pour moi ET pour la planète.

Après les fourneaux, les hommes passent aux bentos …

Depuis mon addiction récente aux bentos, Mr Melting me regardait patiemment composer mes boites quotidiennes, un peu amusé. 

Mais un jour il m’affirme volontairement « Moi aussi je vais me faire des bentos, pour aller plus vite après ma séance de sport du midi, et pour ne pas acheter ces sandwichs infames… » Oba !

Et nous voici donc dans la cuisine lundi soir pour une composition avec  une base commune (riz bio complet, et cocktail de fruits de mer au citron vert, curry et cumin, pas bio) et nos variations spécifiques.

Ca a donné cela:

Pour lui, dans la grosse boite orange (trouvée chez Plastiques): salade de riz (rizotto?), maïs, fruits de mer et vinaigrette, qui sera plus tard recouverte de mache et de tomates cerises.

Pour moi, dans les deux boites noires: riz au cumin, fruits de mer et mélange de choux rouge, salade, carotte, poireau germé et tomates cerises (le tout bio), et champignons, mache et endive (pas bio) arrosée de citron vert et vinaigre.

Pas de petit oiseau ni de dessin d’animaux, mais de jolies couleurs.

Et Mr Melting avait l’air tout content. L’addiction bento se répand aussi chez les hommes, il n’y a qu’à voir chez Yeti et Holy bento pour ne pas en douter.